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mardi 11 février 2014

Hépatite C et odontologie



En tant que chirurgien-dentiste, nous sommes amenés dans notre pratique quotidienne à soigner des patients pouvant être contaminés par le virus de l'hépatite C (VHC). En effet, on estime que 0,84% de la population française possède des anticorps anti-VHC, signe de contact avec le virus. Dans près de 75 à 85% des cas, la maladie évolue vers une forme chronique pouvant générer des manifestations buccales, des troubles de la coagulation ou une baisse de l'immunité. De plus, le VHC est un virus dont le mode de contamination est principalement parentéral et dont la contagiosité est supérieure à celle du VIH. Même s'il existe un traitement plus ou moins efficace selon le génotype, notre rôle, en tant que praticien, est d'assurer à nos patients des soins adaptés à leur état de santé et de respecter les règles de protection standard pour prévenir le risque de contamination au fauteuil.

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